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VITALITY S'IMPOSE AU MAJOR DE PARIS !

Dimanche dernier, dans une Accor Arena bondée et électrisante, Vitality a triomphé de GamerLegion en finale du BLAST Major de Paris avec un score de 2-0. C’est un moment historique pour le club français qui remporte ainsi son premier titre majeur en Counter-Strike, sur ses terres.

Le rêve de Vitality s’est réalisé à Paris, leur terre natale. Le club français a triomphé en remportant le tout premier Major de Counter-Strike de leur histoire. C’est le titre le plus prestigieux pour une structure qui célèbre ses dix ans cette année. Lors de la finale, dans une Accor Arena enflammée et entièrement acquise à leur cause, l’équipe actuellement classée numéro un mondial a dominé la surprise du tournoi, GamerLegion (classée 22e), en remportant les deux manches avec des scores de 16-6 et 16-13.

Dès le début de la première manche sur Overpass, où GamerLegion avait montré sa force dans ce Major, Vitality a immédiatement pris l’ascendant sur son adversaire.

Avec une défense très solide, l’équipe portant l’emblème de l’abeille a réussi à neutraliser le talentueux Roumain Ivan « iM » Mihai, qui était sans aucun doute le meilleur joueur de son équipe. Cette domination était un facteur déterminant dans ce match piège.

Le moment décisif est survenu lors du clutch de Dan « apEX » Madesclaire, lors d’un duel en un contre deux, donnant ainsi à son équipe une avance de cinq rounds. Cet exploit symbolisait la supériorité de Vitality et le manque de solutions de GamerLegion.

Cependant, le capitaine français n’était pas le seul à briller. Lotan « Spinx » Giladi, particulièrement incisif en attaque, s’est démarqué dans un tableau des scores où Mathieu « ZywOo » Herbaut et Emil « Magisk » Reif figuraient également en très bonne position.

Bien que ses statistiques étaient légèrement en retrait, Peter « dupreeh » Rasmussen a également remporté quelques rounds importants.

Avec cette première manche décisive, et une équipe de GamerLegion subitement accablée par la pression de l’enjeu, tout semblait en place pour une victoire en deux manches sur Nuke, une carte que Vitality maîtrise à la perfection depuis des mois (avec un taux de victoire de 100 % lors de ses huit dernières confrontations).

Cependant, c’est GamerLegion qui a mieux débuté sur Nuke, avec un iM retrouvé et dévastateur en défense, dans son style agressif caractéristique qui l’a révélé lors de ce Major.

Peut-être un peu coupable de relâchement après avoir remporté la première manche si facilement, Vitality se retrouvait à court de solutions. C’était un fait rare dans ce tournoi.

Cependant, Nuke est une carte où il est plus difficile d’attaquer que de défendre, et progressivement, l’équipe arborant l’emblème de l’abeille a réussi à combler son retard et à recoller dans le temps imparti, atteignant un score de 13-13 (GL avait une avance de 10-5 à la pause).

L’atmosphère était tendue et irrespirable pour les milliers de supporters présents à Bercy. Dans cette dernière ligne droite, Vitality n’a plus concédé le moindre round, ce qui a provoqué l’exultation lorsque le seizième et dernier round a été inscrit.

Le roi enfin couronné

En restant invaincue tout au long d’un tournoi singulier (en play-offs, l’équipe a vaincu trois formations hors du Top 10 mais exceptionnellement performantes en France), Vitality s’est adjugé le dernier Major organisé sur Counter-Strike: Global Offensive avant l’arrivée de la nouvelle version du jeu prévue dans les prochaines semaines.

C’est tout le club qui a pu enfin soulever un trophée tant attendu depuis si longtemps (Vitality n’avait jamais dépassé les quarts de finale d’un Major), ce qui constitue le plus grand accomplissement de son palmarès, tous jeux confondus. C’est la récompense d’une préparation minutieuse s’étalant sur plusieurs mois afin d’arriver à Paris dans la meilleure forme possible.

Le premier titre majeur pour Spinx, mais surtout pour ZywOo, un roi sans couronne jusqu’à présent, après avoir été élu meilleur joueur du monde en 2019 et 2020.

Le deuxième titre pour apEX, le premier en tant que capitaine après une reconversion à laquelle peu de personnes croyaient.

Le quatrième titre pour Magisk, le premier depuis son départ d’Astralis avec dupreeh et Danny « zonic » Sorensen, l’entraîneur, qui atteignent désormais un total de cinq titres majeurs, un record absolu. Matthieu Péché, manager et médaillé de bronze à Rio en 2016, Lars Robl, un préparateur mental essentiel, et Mathieu « MaT » Leber, ancien rival de zonic et maintenant adjoint du Danois, ont également joué des rôles essentiels dans la réalisation de ce succès.

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